Depuis 1997, le partenariat avec Tambacounda (80 000 habitants à l’Est du Sénégal) se développe et s’approfondit par la rencontre des cultures, l’échange et la coopération. Il nous permet de vivre et d’agir solidairement en citoyens et citoyennes du monde.
La vingtaine de membres de notre commission travaille à :
Un article dans le journal national "Le Soleil" consacre nos échanges partenariaux.
"L'Association pour la Santé, le Sport, l'Education, l'Environnement et la Culture (ASSEC) est au chevet du conseil de quartier des Abattoirs, avec son partenaire stratégique (l'Association pour les Echanges Internationaux et Natioanux de La Roche-sur-Yon, AEIN) pour développer la Maison de quartier ... "
Les activités de la maison de quartier s'accroissent avec l'accueil des tout-petits, des formations pour les femmes, le développement de la micro-finance, l'aide aux devoirs pour les collégiens et les lycéens, l'installation d'une salle informatique ouverte sur le quartier, la mise en place du wari ...
Tout est né de l'école Gourel Diadié 1 et parti de l'impulsion de son directeur de l'époque, qui souhaitait impliquer davantage les femmes dans la vie de l'école, ayant remarqué que c'était surtout elles qui s'occupaient des enfants. Et c'est ainsi que l'association des mères d'élèves de Gourel Diadié s'est constituée, l'AME, soutenue dès le départ par l’AEIN. Les actions progressivement installées sont le fruit d’aller-et-retour entre partenaires ici et là-bas mais la volonté et la détermination n’appartiennent qu’à ces femmes.
Le premier besoin que l'AME a repéré, c'est celui du problème des femmes qui ne pouvaient aller travailler à cause des enfants ou qui les emmenaient la journée entière sous la chaleur, pendant qu'elles tamisaient la terre pour la séparer des cailloux à vendre ensuite.
L'AME a donc décidé de créer une classe pour les tout petits (3 à 5 ans), qui fonctionne maintenant depuis environ 4 ans.
La communauté s'est soudée autour de ce projet, malgré les difficultés rencontrées ... ou peut–être aussi à cause d'elles ... et s'est lancée dans le développement d'activités génératrices de revenus : teinture, transformation des céréales, des fruits et des légumes, maraichage, microcrédit et tout dernièrement la pisciculture.
Fortes de l'esprit de solidarité qui leur réussissait si bien, les femmes de l'association ont décidé de créer une caisse communautaire à partir de leurs cotisations et d'une part des bénéfices de leurs différentes activités. Et elles se sont engagées dans des actions plutôt consommatrices de revenus, comme elles le disent : sensibilisation et prévention auprès des femmes et des enfants, alphabétisation, aides aux familles en difficulté, accès à l'état civil....
Les projets ne leur manquent pas et nous ne doutons pas de leur capacité à les mettre en œuvre, car les femmes de l'AME s'inscrivent dans une vraie démarche politique pour un changement de société et d'amélioration des conditions de vie. Dans cet accès à l’autonomie, elles conservent pleinement le soutien de l’AEIN.
Si l’Amitié sans frontière est la devise de l’AEIN, Faire pour et avec les populations pourrait être notre seconde devise.